dimanche 11 octobre 2009

Dimanche 11 octobre 2009 : Nareja - Santo Domingo de la Cazalda.

20,6 km. Une étape qui doit être belle entre les champs vallonnés et les vignes de La Rioja mais en raison du peu d'arbres présents sur le Chemin, celle-ci peut rapidement devenir difficile si le soleil s'en mêle.
Nos pélerins en ont plein les pattes. Les pieds ont souffert. Beau temps jusqu'à l'arrivée et petite pluie fine comme ici pour souhaiter la bienvenue à Santo Domingo de la Cazalda, site éponyme du saint bâtisseur, moine bénédictin  du XIe siècle qui consacra sa vie avec son disciple san Juan de Ortega (cf. étape de mardi) à aménager le Chemin de Saint-Jacques et à y implanter de nombreux hôpitaux de pélerins. Sieste de 2 heures : Bertrand, Paul-Marc et Jean ronflaient en synchro empêchant Michel de se reposer. Messe chantée par une belle chorale madrilène et bénédiction aux pélerins à 20 h dans l'église où l'on peut voir le tombeau de saint Domingo mais aussi un couple de volailles vivantes. Leur surprenante présence commémore le fameux miracle du Pendu-dépendu. Messe exceptionnelle car c'était justement  le 9e centenaire de ce miracle étonnant que je vous narre (comme dirait Rickey) :
" Le fils d'une famille de pélerins  repousse les avances d'une  serveuse. Celle-ci pour se venger  place une timbale en argent dans la besace du jeune homme avant de le dénoncer et de le faire condamner à la pendaison. La famille se rend à Santiago pour prier l'Apôtre. A leur retour, après l'exécution de la sentence, ils passent aux pieds de leur fils : pendu mais toujours vivant. Ils racontent cette histoire au magistrat entrain de manger des volailles. Ne les croyant pas, l'homme déclare : "Votre fils n'est pas plus vivant que ces deux volailles que je m'apprête à dévorer !"Aussitôt les deux volailles se levèrent de leur plat et se mirent à chanter".
Et ce soir, le coq a chanté pendant la messe...
  Leurs anciens compagnons de route leurs manquent. Pas refait pour le moment d'autres rencontres intéressantes sauf Amar, le médecin légionnaire qui remet en place les parties du corps endolories qui voyage avec Isabelle, catho convaincue et pratiquante, documentaliste sur A2. Nuit pas terrible, et lever 6h15 pour depart vers 8h, petit déj. sur place.

Un moment après notre départ vers l'ouest le soleil se lève derrière nous sous les nuages
La route est longue, le temps est lancinant et ce pèlerin peine à grvir cette pente qui ne semble pas bien dure

Les marcheurs paraissent bien loin sur ce chemin dont on ne voit pas de fin


Nous apercevons enfin le but de notre étape
La cathédrale de Salvador
La place de la mairie 
 Les galinacés dans leur cage à l'intérieur de la cathédrale
Quatre pèlerins posent sur la place centrale de San Domingo de la Calzada


 

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