21,3 km. 200 m en montée ; 200 m en descente. Bertrand est peu disert dans ses mèls. Il est triste d'avoir perdu sa casquette "Ouragan" qui lui avait valu une rencontre avec un ancien officier de marine reconverti en paysan. Jean a mal aux pieds, Michel aussi. Pénitence, pénitence...
Ils ont déjeuné dans une cave. Mon guide signale une "Fuente del vino" (fontaine de vin) unique au monde où un coup est offert gracieuseument aux pélerins. Le vin en est dit-on fortement alcoolisé et l'étape loin d'être alors terminée. J'avoue, moi, si j'étais dans les parages, préférer visiter le superbe monastère Santa Maria de Irache -XIe - XIIIe- siècle et XVIe pour le cloître. Bon, moi, c'est moi et je suis dans ma confortable maison "peinarde". N'empêche que je me sens frustrée de ne pouvoir admirer toutes ses merveilles architecturales. A part ça, je suis, nous sommes Anny et Béa et Françoise super heureuses de l'aventure extraordinaire que vivent nos maris.
Ainsi, aujourd'hui, ils ont reçu la bénédiction des pélerins et une image de Santiago de la part du curé en participant à la messe à 20 h. dans l'église Santa Maria de la Asuncion. Eglise qui offre un panorama des styles du XIIe au XVIIIe siècles : roman, gothique et plateresque (plateresco ). J'explique ce terme d'histoire de l'art typiquement espagnol (au Portugal, c'est l'art manuelin) dont un des plus beaux exemples se trouve être l'université de Salamanque que j'ai eu la chance de visiter avec mes élèves : vient de l'adjectif dérivé du nom en espagnol platero qui veut dire "orfèvre". La décoration des façades ressemble à un travail d'orfèvre, avec une profusion de motifs extraordinairement ciselés. Fin XVe-début XVIe siècle, combinant encore des motifs gothiques avec ceux de la Renaissance. Cette église est ornée d'un magnifique retable, Bertrand m'en a donné confirmation. Il me tarde de voir les photos !
A demain pour la 9e étape.
Carte postée le 8 octobre, reçue le 12, représentant le portail plateresque.
Peu après un départ encore matinal (vers 6h45) ce monastère surplombant une fontaine à vin où les pèlerins peuven,t y remplir leur gourde
Bertrand en plein effort
Tout juste suivi de Michel et Jean et derrière eux une jeune italienne qui pestait contre sa mère pour l'avoir emmenée sur ces pistes sans fin. Seul Paul-Marc a pu la dérider légèrementCette montagne au loin nous inquiétait car nous nous demandions s'il fallait en passer par là.
Même avec son anglais approximatif, Paul-Marc est à la peine et notre écossais d'Aberdeen souriant a compris qu'il devait le réconforter d'un gobelet du vin pris à la fontaine
Cloîtreet tryptique dans l'église d'Estella
et apéro pendant lequel nous avons pu assister à une procession, avec nos quatre amis médecins sur la place de l'église. De G. à D. nous avons Véronique, Jean, Kerstin,, Paul-Marc, Cathy, Bertrand, Pierre et Michel
avant de nous retrouver tous les quatre pour un dîner réparateur.
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