http://meteo.msn.com/local.aspx?wealocations=wc:26312#details (depuis qu'ils ont atteint Santiago, ce lien est devenu obsolète)
Marche : 25 km réputés difficiles dans les topoguides.
A 8 h 30, après un déjeuner sérieux, nous quittons, avec regret, l'albergue de Marie del Pilar. Brouillard épais, humidité qui s'infiltre partout. 5 km de montée vers Foncebadon. Rafales de vent froid. Foncebadon village abandonné. On continue vers la Cruz de Fere ( la croix de fer) point le plus élevé du Camino en Espagne : 1460 m. On voit à peine la croix et la chapelle voisine. 4 km plus loin, le village de Manjarin, abandonné, 2 habitants. En fait les deux bénévoles qui servent du café et des boissons en donativo ( le pèlerin donne ce qu'il veut en monnaie sonnante et trébuchante). Des pancartes : Jerusalem 5000 km. (NDLR : je ne peux pas m'empêcher de vous diriger vers la même étape l'an dernier)
Peu après, le soleil apparaît, le ciel est bleu, quelques montées sérieuses . La carretta passe mal dans le chemin, je suis la route, aïe mes pieds.
Et on amorce la descente sur 16 km. Paysage splendide de montagnes avec des vallées sauvages, aucune habitation à perte de vue. Bientôt on voit au loin Ponferrada, la ville de la Bierzo. Passage à El Acebo, il est midi, un casse croûte, une boisson, soins des pieds pour les spécialistes des crèmes au camphre.Encore !11 km de descente. Pour moi toujours la route.
Hébergement : enfin arrivée à Molinaseca. L'albergue Santa Marina est à l'autre bout du village. Retrouvailles avec Roger, un Breton fort sympathique qui fait le chemin pour la deuxième fois. Retrouvailles avec d'autres encore. Albergue propre, bien tenue. Le dortoir est complet, on ouvre une chambre pour nous.
Résumé : Belle étape dans la nature loin de la circulation, propice à la méditation et à la conversation entre équipiers et autres pèlerins.
Arriba Espana
Jean
Note tragique : dans le dernier village traversé : un monument, un vélo en fer forgé, cassé, à la mémoire d'un cycliste pèlerin qui s'est tué quelques années avant dans la descente vertigineuse de la Croix de fer !!!
Et dire que des gens sont venus d'aussi loin pour aller à Saint Jacques de Compostelle ! Mais revenons à ce qui s'est passé en 2010
En fait brouillard et pluie dès le départ
Deux heures plus tard une croix à l'entrée d'un village isolé et les prières des pèlerins n'ont pas dissipé la brume
Bergerie isolée dans la montagne avant d'atteindre la "Cruz de Fero"
et ils sont réunis à son pied sous un ciel bien gris. La fraîcheur doit être de la partie !
Paul-Marc est admiratif devant la facilité avec laquelle ce pèlerin d'Extrême Orient l'a rattrapé et il n'a pas le temps de se retourner sur les difficultés de celle qu'ils ont rattrapée
Un pèlerin de rencontre qui a été apprécié
Il est évident que la carreta aurait mal supporté ce chemin dont cette partie n'est pas la plus mauvaise
De profondis pour le pèlerin-cycliste. Le brouillard s'est levé !
Refuge ?
Sur le pont de Molinaseca Michel s'est retourné pour effectuer ce cliché de l'église qui se trouve à l'entrée
Plus tard en remontant la rue principale ces ceercles parfaits ont attiré l'oeil de l'appareil
Dîner, tout va bien sur place
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