lundi 11 octobre 2010

O Cebreiro à Triacastela et Cissé à Burgos, 11 octobre

Marche
Départ sous la pluie dans la brume, on croit descendre, O Cebreiro étant réputé pour être le sommet le plus haut sur le Camino, mais non, il nous reste a gravir le Alto de Poyo (1340m) encore plus haut.

La route : visibilité 50 m. Le bonhomme est trempé. Dans le brouillard quelques pelerins entrevus.
11 heures fin de la pluie, le brouillard commence à se dissiper, je suis trempé jusqu aux os.
12 heures les coteaux de Triacatela sont sous le soleil.
Arrivée dans l'albergue à l'entrée de la ville. Correcte, mais avec des portes à double battant, y compris dans les WC, bruyantes ........!!!
Lit affecté par numéro, chambre à 4. Je suis avec un couple d'espagnols, l'homme est celui qui émet la nuit des bruits en démarrage de groupe électrogène.
Tour en ville, conversation avec deux jeunes espagnols qui pèlerinent. Le premier a fait ses études à Paris Assas, il est banquier. Le second apprend à être diplomate. Ils sont madrilènes. Ils m'expliquent que demain mardi 12 fête nationale espagnole, qui célèbre la decouverte de l'Amérique.
Retour au refuge, diner avec Alberto, l'italien.
Chants ..........
Hébergement
Au terme de cette étape nous sommes dans une albergue de la Région de Galice, TB, du beau, bien conçu et de la place.
Rencontres
Mes pensées vont vers les pèlerins rencontrés.
- Certain ne touche plus terre, il se dit transporté en marchant, plus de douleurs, plus de fatigue, ...... !!!
- Un autre a reçu le don des langues, il ne parle plus, ne s'exclame plus que dans une langue qui n'est pas la sienne à l'origine.
- Une canadienne soigne son mal de gorge au vin Tinto de Bierzo, le résultat n'est pas fameux. Elle voyage beaucoup. Se plaint qu'en France, on ne sert pas de beurre (prononcer Baoueurre en quebecquois)
- Une asiatique mange des vermicelles à 6 heures du matin avec des baguettes, dans l'albergue de Vega de Valcarce.
- Un espagnol empêche PM de dormir avec un oeil dans une direction, l'autre dans une autre. La nuit c'est un groupe électrogène dans sa phase de démarrage. Le matin, l'espagnol semble reposé et repart dans un pantalon de matador.
- Un francais (breton), se plaint d'être seul dans sa chambre avec deux lits. A 23 heures, arrive le second locataire, un poivrot bourré comme une cantine. Le francais déménage prestement.
- L'italienne à la charette rencontrée à Vega, poursuit son chemin, en fait, en taxi. Les pneumatiques de son engin sont gonflables et donc dégonflables, mais elle n'a pas de pompe.
- Une néo zélandaise chemine pas loin de nous, l'un d'entre nous lui fait une démonstration de Haka.
- Perdu de vue un minet élégant et peu entraîné à la vie en collectivité. Sa valise se déplace d'hôtel en hôtel grâce au système de mule (transport de bagages en automobile). Il est parfois contraint à des étapes qui dépassent ses capacités physiques. Devra faire un sejour en "Centre d'entraînement commando.
Pèlerinage
Messe à O Cebreiro. 30 mn pas une plus. Avec sermon. Le prêtre espagnol en oublie de donner la bénédiction finale.
Stop et fin, ce discours n'est pas chrétien.
Jean

Les trois hommes poursuivent leur "Chemin". Aujourd'hui ils descendent, mais cela aussi fait mal aux jambes et aux pauvres pieds qu'ils vont avoir à bichonner à l'arrivée. Pendant ce temps les trois femmes s'apprêtent à les rejoindre en voiture pour faire le leur avec eux. Rendez-vous à Sarria le 12 octobre.

Arrivées à Burgos ce jour, ces dames ont demandé le couvert dans un gîte qui nous a laissé quelques souvenirs l'an dernier. Ces dames ont visité la cathédrale de "fond en comble" m'a dit Zouzou, l'une d'elles, enthousisate comme toujours quand il s'agit d'architecture.
Le coin est perpétuellement venteux et ce jour là bien brumeux
Tout petite chappelle perdue à flanc de montagne

Histoire de noter qu'ils ont bien marché ou qu'il en reste peu à faire


Le chemin est à cet endroit bien escarpé  en descendant sur Triacastela


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